La piroplasmose est l’un des pires cauchemars des cynophiles. Désigné également sous l’appellation de babésiose canine, il s’agit d’une affection parasitaire intra-érythocytaire. Voici tout ce qu’il faut connaître sur cette maladie.

Piroplasmose chez le chien : la morsure de tique comme principale responsable

La babésiose canine provient d’une morsure de tique contractant déjà l’infection. Celle-ci aura pour conséquence la désintégration de la membrane cellulaire. Ce qui donne à lababésie, parasite responsable de la maladie, la possibilité d’atteindre les globules rouges sains et de s’attaquer progressivement au reste de l’organisme. Sans une prise en charge rapide, la piroplasmose peut être à la source de maladies rénales, hépatiques, pulmonaires. Elle peut entrainer la mort du chien infecté. Sa fréquence est notamment plus élevée aux saisons de prolifération des tiques, c’est-à-dire au printemps et en automne, mais avec le changement climatique, le canidé peut en contracter en plein hiver.

Piroplasmose chez le chien : comment se manifeste-t-elle ?

Le temps qui s’écoule entre l’introduction de la babésie dans l’organisme du chien et l’apparition des premiers symptômes est généralement de 2 à 7 jours. Le premier signe est une fièvre variant de 40 à 41 °C. On peut constater la hausse anormale de température au toucher. À ce symptôme s’ajoutent plusieurs autres comme des muqueuses de la bouche assez claires, une fatigue, un refus de s’alimenter et des douleurs. Dans un stade plus avancé de la maladie, le canidé aura une urine marron ou orange foncé. Cela pourra signifier que les reinsne sont pas épargnés.

Piroplasmose chez le chien : le diagnostic

Si un ou plusieurs de ces symptômes se manifestent, il ne faut pas attendre longtemps pour se rendre chez le vétérinaire. Ce dernier effectuera une analyse du sang de l’animal au microscope pour détecter l’existence ou non des agents responsables de la maladie. Ànoter qu’à ses premiers stades, elle reste facilement remédiable. Ce qui n’est plus le cas lorsqu’il y a complication.

Piroplasmose chez le chien : traitement et prévention

Aux premiers stades de la piroplasmose, un traitement à l’aide d’antibiotiques de type amoxicilline de 8 à 10 jours suffit. Dans le cas contraire, une perfusion ou une transfusion pour réhydratation ou pour remédier au manque de sang est indispensable. Parfois, il faut y ajouter des injections complémentaires en fonction des organes atteints.

En matière de prévention, autant que possible, il faut éloigner les chiens des foyers des tiques, des buissons et des hautes herbes ou bien les protéger avec des colliers anti tiques ou pipettes.